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L"usine d'aluminium des frères Bernard : souvenir d'un site précurseur dans une industrie "mise en tension"
Auteur(s) : Dublange, Thierry ; Dreyfus, Raphaëlle
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Notice du document
- Titre / Title
- L"usine d'aluminium des frères Bernard : souvenir d'un site précurseur dans une industrie "mise en tension" = The Bernard brothers' aluminium smelter: recollections of a pioneering site in an industry in high demand
- Auteur(s) / Author(s)
- Dublange Thierry, auteur principal ; Dreyfus Raphaëlle, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 68, p. 88-99, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris : Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2022/01
- Description technique / Physical description
- 12 p. : ill. en coul.; 27 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
- Le permis de construire a été donné il y a dix-huit mois pour la construction de la rue Dunand. C’était une usine de produits chimiques.On a fait l’enquête de commodo et incommodo.- Et à quelle époque les travaux ont-ils cessé ? demanda Mathilde.L’employé répondit, après une hésitation :- On n’a pas su me dire…
Le 28 août 1889, un brigadier de police agissant au nom de Louis Le Brun, maire de Creil, se rend au domicile des frères Bernard, 10 rue Juillet, pour transmettre le procès-verbal de notification d’un arrêt du préfet de l’Oise, signé huit jours auparavant. L’arrêté préfectoral concerne l’autorisation d’installer une usine, suivant l’avis favorable du Conseil d’hygiène de Senlis daté du 25 juillet. L’agent municipal est accueilli par le fils et neveu des propriétaires, Paul Bernard. Il est le fils du frère ainé, Myrtil Bernard, et neveu du frère cadet, Ernest Bernard. Paul, industriel malgré lui, est nommé directeur de l’usine de Creil, et dit-on, fait son possible pour ne jamais y mettre les pieds, car il se considère comme tout à fait incompétent. Il se libère rapidement de cette fonction pour se consacrer à ses deux passions : l’écriture et le vélo. Il est connu sous le nom de Tristan Bernard. En plus de servir d’inspiration pour son roman policier, Mathilde et ses mitaines, Tristan Bernard revient dans cet épisode en détail dans Les Parents paresseux.
Cette usine est celle de son père et de son oncle, négociants qui investissent dans la fabrication d’aluminium…
