Chroniques d'une disparition annoncée. L'architecture du XXe siècle au prisme du second oeuvre.

Auteur(s) : Blain, Catherine

Description
- Résumé / Abstract
  Au XX^e siècle, l’avènement de nouveaux systèmes structurels en acier ou en béton, constitué de poteaux et poutres, dalles et murs de refends, ouvre l’ère du plan libre et de la façade libre. Dès lors, l’architecte peut laisser libre cours à son imagination afin de transcrire les programmes en une panoplie de dispositifs fonctionnels et esthétiques. S’il réserve une part à l’invention, ce travail s’appuie aussi sur le vaste répertoire de produits préfabriqués ou industrialisés disponibles sur le marché. Ainsi, l’architecture relève surtout d’un Art de la prescription : édictant d’abord les principes du gros œuvre, allant des fondations à la structure en passant par les façades et la couverture (assurant le clos et le couvert), arrêtant ensuite, et surtout, la longue liste des éléments et composants du second œuvre par lesquels se matérialise la construction.
  En adoptant ce mode de conception novateur, les architectes n’ont-ils pas, sans s’en rendre compte, mis en danger la pérennité de leurs réalisations ? Car en effet, si en raison de la vétusté ou l’obsolescence des produits et dispositifs, de l’entrée en vigueur nouvelles normes ou de changement de mode, leurs façades et leurs aménagements intérieurs sont entièrement renouvelés, que restera-t-il de ces architectures du XX^e siècle ?