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Castelsarrasin dans la tourmente sociale : 1900-1914
Auteur(s) : Ouardes, Bernard
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Notice du document
- Titre / Title
- Castelsarrasin dans la tourmente sociale : 1900-1914
- Auteur(s) / Author(s)
- Ouardes Bernard, auteur principal
- Type de document
- Ouvrage
- Catégorie d'ouvrage
- HISTOIRE INDUSTRIELLE ET TECHNIQUE
- Collection
- Pages d'histoire en pays de Tarn-et-Garonne
- Publication
- Montauban: CDDP de Tarn-et-Garonne, 2006
- Description technique / Physical description
- 1 vol. (146 p.) : ill. en coul., couv. ill.; 30 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
- [Présentation en quatrième de couverture]
De 1877 à 1914, la paisible sous-préfecture de Castelsarrasin suivit un cours accéléré de l'histoire industrielle, renforcé par l'histoire politique. Son usine métallurgique Sainte-Marguerite, les hommes qui la dirigeaient, ceux qui y travaillaient, constituèrent un microcosme de l'aventure vers l'industrie des temps modernes. Quelque peu oubliée aujourd'hui, une grève illustra ici comme ailleurs la difficulté de cette évolution. Des figures s'imposent : de Eugène Secrétan "l'aventurier des temps industriels", propriétaire d'établissements à fonds propres, de Louis-Victor Guilmin, directeur providentiel au paternalisme chaleureux et efficace à Étienne Génieys, fidèle serviteur de l'ordre républicain qui soucieux d'honorer un flot irrégulier de commandes, lutta pied à pied contre la naissance et le développement d'un syndicat, dans l'intérêt d'une filiale d'un grand groupe industriel à capitaux anonymes. De leur côté, les ouvriers au fil d'une grève d'usure, sortirent de l'anonymat d'une main d'oeuvre docile semi-agricole, semi-industrielle pour découvrir la conscience de classe et la nécessité d'une lutte syndicale présentée avec brio par Dumercq, figure emblématique déléguée à Castelsarrasin par la CGT, jugée comme un syndicat révolutionnaire. Dans ce choc de deux camps que tout oppose, les impulsions plus subtiles de l'administration, des politiques, des femmes de grévistes ou grévistes elles-mêmes, contribuèrent à des scènes mémorables au plus fort de la crise avec près de 290 grévistes sur 315 ouvriers. L'épreuve de force s'est installée, qui gagnera la course de vitesse entre la faillite patronale et la famine ouvrière.
L'auteur
Après un parcours classique — études au lycée de Castelsarrasin, obtention d'une licence d'histoire à la faculté des lettres de Toulouse — Bernard Ouardes a exercé quelques années dans ce même lycée. Il abandonne ce cheminement traditionnel pour s'orienter vers des contacts plus diversifiés et pendant plus de vingt ans à la tête d'un cabinet d'assurances, il entre dans la réalité quotidienne de Castelsarrasin. Il n'en oublie pas pour autant son amour de l'Histoire : avec son épouse, ils font, en partie, le tour du monde avec leurs voyages successifs. Leur enthousiasme les conduits du bassin méditerranéen (Italie, Égypte, Grèce, Crète, Turquie) au continent asiatique (Chine, Tibet) en passant par l'Amérique centrale (Mexique)... autant de bonheurs, partagés par la présentation de conférences-diaporamas.
En écrivant cet ouvrage, consacré à l'usine métallurgique Sainte-Marguerite, il nous transmet un peu de son intérêt pour la naissance du mouvement syndical dans ce qu'il a de typiquement français, marquant la rupture entre le patronat et la classe ouvrière à "La Belle Époque", dans le microcosme de Castelsarrasin.
