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La durée du travail dans les usines d'aluminium en France de 1889 à l'an 2000
Auteur(s) : Tortil, Pierre
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Notice du document
- Titre / Title
- La durée du travail dans les usines d'aluminium en France de 1889 à l'an 2000 = Working hours in French aluminium plants, 1889 - 2000
- Auteur(s) / Author(s)
- Tortil Pierre, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 27, p. 71, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2000/2001
- Description technique / Physical description
- 40 p. : ill.; 17 x 24 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
La fabrication de l’aluminium par électrolyse appartient à la catégorie du produit à « feu continu ». Cette continuité technique impose d’avoir en permanence dans l’usine un personnel suffisant pour surveiller, nuit et jour, la marche des cuves d’électrolyse.
En 1889, le temps de travail des ouvriers dans les premières usines d’aluminium était de 84 heures hebdomadaires, soit douze heures par jour, sans jour de repos. En 2000, il est de 35 heures par semaine, soit 49 heures de moins. En plus d’un siècle, la diminution du temps de travail ne s’est pas faite en douceur, loin s’en faut. Imposée par des lois successives, elle fut le plus souvent mal acceptée par les industriels qui se mobilisèrent contre ces décisions. Néanmoins, bon gré mal gré, une entreprise comme Pechiney dut réfléchir en termes d’organisation pour satisfaire à la législation. Selon les usines, les solutions trouvées ne furent pas les mêmes, selon les catégories de personnel non plus. La plus importante réduction du temps de travail se fit avant la Seconde Guerre mondiale : en 1936, la durée légale est de 42 heures, soit deux fois moins qu’en 1889. Pendant le temps de guerre, ce chiffre est relevé à 48 heures ; il faudra attendre 1965 pour qu’il revienne à 42 heures.
1973, 1982 et 2000 sont les trois dernières années de baisse et l’on passa successivement de 40 h à 39 h, puis à 35 h.The smelting of aluminium belong to the "continuous fire" category of products. This technical continuity requires sufficient personnel on hand in the plant to supervise the electrolysis pots day anf night.
In 1889, workers in the first aluminium plants had an 84-day week, i.e. 12 hours per day, seven days a week. In 2000, the 35-hour working week – 49 fewer hours - is the rule. In over a century, the reduction of working hours has a far from smooth process. Set down by successive laws, it was rarely welcomed by industrialists, who opposed the decisions. Nevertheless, a company such as Pechiney had to give thouhght to its organisation, willingly or not, in order to comply with legislation. The solutions found varied from plant to plant and between different categories of personnel. The largest reduction in working hours occurred before the second World War. In 1936, the legal working week was 42 hours, half as long as in 1889. During the war, the figure was raised to 48 hours;it was not btought back to 42 hours until 1965.
In 1973, 1982 and 2000, the working week was reduced to 40, 39 then 35 hours respectively.
