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Tonnes et heures / tonnes. Production, productivité, et gestion de la main-d'oeuvre dans les usines d'aluminium, 1921-1971
Auteur(s) : Vindt, Gérard
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Notice du document
- Titre / Title
- Tonnes et heures / tonnes. Production, productivité, et gestion de la main-d'oeuvre dans les usines d'aluminium, 1921-1971 = Tons and Tons Per Hour, Production, Productivity and Staff Management in Aluminium Factories, 1921-1971
- Auteur(s) / Author(s)
- Vindt Gérard, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 15, p. 7, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 1994/1995
- Description technique / Physical description
- 15 p.; 17 x 24 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
Le souci de la productivité du travail dans la fabrication du métal primaire n'est apparu que progressivement. Jusqu'aux années trente, il s'agissait essentiellement d'accroître le volume de la production. Ensuite on a entrepris de diminuer la consommation d'énergie. Mais l'absence d'observation et d'estimation de ce qu'était la rentabilité de la production et de la pénibilité des conditions de travail expliquent que l'entreprise ait d'abord cherché à fidéliser la main-d'?uvre par une politique sociale. La mise au point des cuves Söderberg, la crise économique des années trente ont incité les dirigeants à préciser leur réflexion et à s'attacher au contrôle du prix de revient des produits fabriqués dans un contexte de vive concurrence. Modernisation des usines et productivité accrue du travail vont désormais de paire. Cependant, c'est au cours des deux décennies qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale que l'amélioration de la productivité du travail est devenue le mot d'ordre de l'entreprise. Toutes les étapes de la fabrication ont été prises en considération afin de gommer la différence entre Français et Nord Américains. L'organisation, le progrès scientifique et technique et la gestion du personnel ont été les trois directions privilégiées ; elles sont indissociables pour comprendre les bons résultats obtenus. Si les gains de productivité ont été un axe de la politique sociale de l'entreprise grâce à l'évolution des technologies et à la progression des salaires, cette stratégie a, pourtant, trouvé ses limites lorsque le climat social s'est détérioré à la fin des années soixante.
Companies only gradually took an interest in productivity in primary metal production. Until the 1930's, factories mainly concentrated on increasing production volume. Then, reducing energy consumption became one of the priorities. As there was no proper observation or assessment of production profitability and painful working conditions, the company first tried to develop industrial relations in order to get a more reliable manpower. The setting up of the Söderberg cells and the economic slump of the 1930's led managers to define their goals more precisely and control production costs to survive in a highly competitive market. Today high productivity and plant modernization always go hand in hand. During the two decades following World War II, increased productivity really became the company's motto. Every stage in the production process was carefully reconsidered in order to bridge the gap between French and North American companies. Organisation, scientific and technical progress and staff management were the three main themes and should be taken as a whole in order to understand the results achieved. The increased productivity helped the company to develop their social policy, accompanying technological improvements with wage increases, but these benefits were soon eroded in the deteriorating social context at the end of the 1960's.
