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Le soudage des métaux en France
Auteur(s) : Robert-Hauglustaine, Anne-Catherine ; Emptoz, Gérard
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Notice du document
- Titre / Title
- Le soudage des métaux en France
- Complèment de titre
- Un demi-siècle d'innovations techniques 1892-1939
- Auteur(s) / Author(s)
- Robert-Hauglustaine Anne-Catherine, auteur principal ; Emptoz Gérard, sous la dir.
- Type de document
- Thèse d'histoire des techniques
- Publication
- Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), 1997
- Description technique / Physical description
- 721 p. : ill.
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Description
- Résumé / Abstract
La thèse retrace l'évolution d'une technique industrielle majeure, le soudage des métaux en France durant la première moitié du XX° siècle. L'auteur a réalisé une étude générale des procédés de soudage, en envisageant leurs aspects techniques, économiques et sociaux. La technique comme "moteur de l'innovation" fut le catalyseur de son approche globale du sujet. En 1892, la découverte d'un nouveau produit, le carbure de calcium, fut l'élément "déclencheur" de l'industrialisation du soudage en France. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, les principales inventions et innovations étaient réalisées et le soudage était intégré dans les grands domaines de l'industrie française. La première partie s'articule autour d'un produit, le carbure de calcium, d'une invention, le chalumeau oxyacétylénique et d'un débouché providentiel, le soudage aux gaz. Les quatre années de guerre virent un essor important des techniques de soudage et de leurs applications dans les secteurs industriels de l'armement. Cette situation particulière due au conflit mondial contribua à augmenter le travail des femmes dans la métallurgie. La seconde partie expose les étapes de l'élaboration d'un secteur technique neuf, au travers de la recherche scientifique en métallurgie, l'intégration des procédés d'assemblage dans l'industrie, l'organisation de l'enseignement et la reconnaissance d'une nouvelle profession en 1939. Dans les années vingt, les métallurgistes prirent le relais des chimistes. L'étude théorique de la métallurgie du soudage permit de passer d'une conception empirique des soudures à la maîtrise "scientifique" du soudage grâce à une compréhension des phénomènes de soudabilité des métaux. La création de l'Institut de Soudure en Avril 1930 a permis aux sociétés l'Air Liquide et la Soudure Autogène Française de s'impliquer plus directement dans le fonctionnement des organismes de soudage.
En lien avec ce travail, voir dans les Cahiers d'histoire de l'aluminium : Anne-Catherine Robert-Hauglustaine, "Le soudage par résistance : entre Frace et Etats-Unis, l'aventure Sciaky", n° 22, 1998, p. 11-26.
