Accueil : Collections : Recherche avancée dans le catalogue : Notice
L'Empire Immobile, Activités Industrielles de PUK (1971-1981)
Auteur(s) : Thaure, Philippe
-
Notice du document
- Titre / Title
- L'Empire Immobile, Activités Industrielles de PUK (1971-1981)
- Auteur(s) / Author(s)
- Thaure Philippe, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 38-39, p. 93, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2007
- Description technique / Physical description
- 18 p. : ill.; 24 cm
-
- Langue / Language
- Français
-
Description
- Résumé / Abstract
Cet article, hors introduction, est un extrait du livre de Philippe THAURE, Pechiney ?... vendu !. Le texte qui suit reprend en intégralité le 4ème chapitre de l'ouvrage.
[Introduction de l'article]
L'histoire française du développement de l'industrie de l'aluminium est associée dans les mémoires à celle du groupe Pechiney. Toutefois, les activités de Pechiney ont toujours dépassé le cadre de l'aluminium (cuivre, chimie, aciers spéciaux, nucléaire, super alliage, emballage etc.). Ces diversifications atteignirent un point culminant en 1971 avec la création du consortium Pechiney-Ugine-Kuhlmann, au sein duquel l'aluminium ne représentait qu'un peu plus de 30 % du chiffre d'affaires. La compréhension des activités aluminium ne peut pas être dissociée des efforts de diversification de la société. Le mot aluminium ne fut d'ailleurs jamais retenu pour la définition de la raison sociale. En 1960, il s'agissait de « Pechiney, compagnie de produits chimique et électrométallurgique », puis ce fut le « Groupe Pechiney » en 1968, « Pechiney-Ugine-Kuhlmann » en 1971 et à nouveau «Groupe Pechiney» en 1982. Au même moment le mot aluminium (avec ou sans i) était le symbole utilisé par les grands concurrents : Alcoa (Aluminum Company of America) ou Alcan (Aluminum Canada). Il y a de nombreuses explications au désir ou à la nécessité d'accroissement de la puissance du Groupe en acquérant des activités diversifiées. Certains choix furent heureux, d'autres, en majorité malheureusement, se révélèrent catastrophiques. Cependant, on revint souvent, dans les diverses stratégies, à l'aluminium, au marché plus stable et à un outil de production qui bénéficiait d'une certaine domination technologique qui fit l'apanage de la société. La période la plus difficile de ces cinquante dernières années fut sans nul doute celle de PUK (1971-1982) qui conduisit à la nationalisation et à la restructuration des activités avec le départ de la chimie et des aciers, qui étaient au coeur de la société Ugine-Kuhlmann.
