Le contexte
Les mystères d'un décor à la feuille d'aluminium datant du XIXe siècle à la cathédrale Saint-André de Bordeaux

Auteur(s) : Renaux, Thierry

• Notice du document

  Titre / Title

  Le contexte
  Les mystères d'un décor à la feuille d'aluminium datant du XIXe siècle à la cathédrale Saint-André de Bordeaux

  Auteur(s) / Author(s)

  Renaux Thierry, auteur principal

  Type de document

  Article

  Collection

  Cahiers d'histoire de l'aluminium , N° 66, p. 23-29, ISSN : 0990-6908

  Publication

  Paris : Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2021/01

  Description technique / Physical description

  7 p. : ill. en coul.; 27 cm

• Langue / Language

  Français ; Anglais

• Description

  • Résumé / Abstract

    Le décor à la feuille d’aluminium de la chapelle Saint-Joseph de la cathédrale de Bordeaux, réalisé entre 1860 et 1874 et analysé en 2013 par Marie-Pierre Etcheverry, est sans aucun doute une des applications les plus singulières de l’histoire de l’aluminium. Cet usage du métal léger, eu égard à la date de sa mise en œuvre, est remarquable par son ancienneté. Il s’agit également d’un des premiers emplois de l’aluminium dans l’architecture encore in situ. Enfin, malgré ces singularités, il est étonnant que ce décor ait été, semble-t-il, réalisé dans une très grande discrétion..
    L’aluminium pur a été obtenu pour la première fois par le chimiste français Henri Sainte-Claire Deville à Paris en 1854. Ses travaux se situent dans le prolongement des recherches de scientifiques européens, notamment ceux de Friedrich Wöhler. Ce dernier, dans son laboratoire de l’université de Göttingen avait en effet essayé d’obtenir de l’aluminium en 1827, puis en 1845. Bien qu’impur, le métal produit en infimes quantités avait été l’objet d’étude. Aussi lorsque Deville obtient de l’aluminium pur - et qu’une controverse oppose les deux hommes - sont confrontées certaines expériences. Ainsi, en février 1854, F. Wöhler écrit qu’il a laminé le métal qu’il avait obtenu en 1845, ce à quoi, Jean-Baptiste Dumas, maître de Deville, annonce que l’aluminium « se travaille très-bien au marteau, qu’il se comporte au laminoir comme l’argent ». Dans la foulée, Robert Wilhelm Bunsen explique que ce métal peut facilement être aplati par martelage pour former des tôles d’un pouce carré… 
    
    

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