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Le repli des archives de Pechiney pendant la Seconde Guerre mondiale
Auteur(s) : Piquet, Jenny
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Notice du document
- Titre / Title
- Le repli des archives de Pechiney pendant la Seconde Guerre mondiale
- Auteur(s) / Author(s)
- Piquet Jenny, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- La Gazette des archives, p. 11-29, ISSN : 0016-5522
- Publication
- Paris: Association des archivistes français (AAF), 2022-04
- Description technique / Physical description
- 19 p. : ill. en coul.; 29 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
- En janvier 1940, alors que les perspectives d’une offensive des armées allemandes se précisent, la direction générale de la compagnie des produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC), qui deviendra Pechiney en 1950, prépare le départ de Paris de son administration centrale située rue Balzac. Pour accueillir l’ensemble de ses services, son choix s’est porté sur le domaine d’Éguilles, dans la commune de Vedène (Vaucluse), à quelques kilomètres d’Avignon. En l’espace de quelques mois, le site est organisé pour accueillir près de 650 collaborateurs et leur famille. À Paris, des véhicules de transport – bus et camions – sont regroupés alors que bureau par bureau, les équipements, les archives et ressources documentaires sont identifiés et catalogués en vue du prochain déménagement. C’est à partir de mai 1940 que l’exil de l’Administration centrale commence ; les derniers personnels quittent la rue Balzac le 12 juin au moment où les troupes allemandes arrivent aux portes de la capitale.
Au travers de différentes sources de l’époque et de témoignages, cet article a pour objectif de retracer l’épopée des archives d’AFC pendant cet exil qui débutera entre mai et juin 1940. En septembre 1943, hormis quelques services, l’essentiel de l’effectif a regagné Paris et l’administration centrale est alors complètement reconstituée. Le site d’Éguilles demeure cependant un dépôt d’archives pour la Compagnie, et ce jusqu’à décembre 1963. Cet article s’intéresse également au parcours d’un homme, Jacques Fournier de Lempdes, qui, chargé des archives d’AFC, fut la cheville ouvrière d’une opération ô combien délicate et dont la réussite a fait qu’aujourd’hui, si Pechiney a disparu, ses archives historiques demeurent.
Pour commander cet article : https://www.archivistes.org/Autour-de-la-guerre-Les-archives-de-precieuses-alliees
