Histoire industrielle de Salindres. Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (1855-1921)

Auteur(s) : Seigneurin, Laurent

• Notice du document

  Titre / Title

  Histoire industrielle de Salindres. Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue (1855-1921)

  Auteur(s) / Author(s)

  Seigneurin Laurent, auteur principal

  Catégorie d'ouvrage

  HISTOIRE INDUSTRIELLE ET TECHNIQUE

  Publication

  Nîmes: Lacour, 2004

  Description technique / Physical description

  380 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul.

• Langue / Language

  Français

• Description

  • Résumé / Abstract

    Napoléon III est empereur des français depuis le 2 décembre 1852. Nous sommes en 1854. Salindres, est situé à 8 km au nord-est d'Alès et compte 600 habitants environ, la rivière Avène traverse le village, la sériciculture y était développée, les paysans vivaient des produits de leurs terres, de la vente des cocons, des agneaux, des chevreaux, des porces, des fourrages et des pommes de terre. Jean-André Tuech était maire. Le 20 mars 1854, le chimiste français Henri Sainte-Claire Deville (1818-1881), maître de conférences à l'École normale, présente à l'Académie des sciences, un petit lingot d'aluminium produit par électrolyse ignée, accompagnée d'une rapport de Jean-Baptiste Dumas, professeur à la Sorbonne. Un décret impérial, du 7 juin 1854, porte concession, au profit de MM. De Veau de Robiac, Émile Silhol et Varin d'Ainvelle, député au Corps législatif, d'un chemin de fer de Bessèges à Alais par Saint-Ambroix (donc passant par Salindres). Un arrêté préfectoral, du 23 juin 1854, autorise M. Henry Merle, sous réserve de l'approbation impériale, à élever sur un terrain dont il avait négocié l'achat au sieur Roche Louis, fabrier, (forgeron), en 1851, à Rousson, une usine de produits chimiques, (il s'agit de 4 parcelles de terre, vigne et saussaie, sises au bord de l'Avène et contenant 2 arpents, 63 perches soit un peu plus de 1 hectare).