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Ce que l'aluminium doit à Henri Sainte-Claire Deville. Eclaircissements sur des travaux controversés
Auteur(s) : Plateau, Jean
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Notice du document
- Titre / Title
- Ce que l'aluminium doit à Henri Sainte-Claire Deville. Eclaircissements sur des travaux controversés = What aluminium owes Henri Sainte-Claire Deville
- Auteur(s) / Author(s)
- Plateau Jean, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 32-33, p. 29, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2004
- Description technique / Physical description
- 22 p.; 17 x 24 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
La publication, le 6 février 1854, d’une Note de Sainte-Claire Deville dans les Compte rendus de l’Académie des Sciences ouvre l’« ère de l’aluminium » : d’une simple curiosité de laboratoire isolée par Wöhler en 1827, le nouveau métal devient en quelques années un produit d’industrie. L’apport de Deville, ses nombreuses publications l’attestent, est à la fois scientifique, technologique et industriel. Les controverses que suscitent ses travaux, en particulier avec Wöhler pour le procédé chimique, et avec Bunsen pour le procédé électrolytique, s’éteignent rapidement au vu de ses réalisations. Parmi les avancées décisives du chimiste figurent les perfectionnements au procédé de Wöhler – lesquels permettent d’obtenir un métal pur aux propriétés maîtrisées –, le choix de la bauxite comme minerai, l’industrialisation par étapes de ce procédé aboutissant à l’usine de Salindres (1860).
The publication on February 6th, 1854 of a paper by Sainte-Claire Deville in Compte rendus de l’Académie des Sciences (minutes of the French science academy) opened up “the aluminium age.” From a mere laboratory curiosity isolated by Wöhler in 1827, the new metal became an industrial product in just a few years. Deville’s contribution, as his many publications confirm, is a scientific, technological and industrial one. The controversy stirred up by his work, particularly with Wöhler for the chemical process and with Bunsen for the electrolytic process, soon faded in the light of his achievements. The chemist’s breakthroughs include perfecting Wöhler’s process – enabling a pure metal with controlled properties to be produced –, the choice of bauxite as ore and the gradual industrialization of the process, resulting on the Salindres plant in 1860.
