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Pechiney au pays des Vikings, 1912-1958
Auteur(s) : Bonfils, René
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Notice du document
- Titre / Title
- Pechiney au pays des Vikings, 1912-1958 = Pechiney in the land of the Vikings, 1912-1958
- Auteur(s) / Author(s)
- Bonfils René, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 27, p. 18, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2000/2001
- Description technique / Physical description
- 25 p. : ill.; 17 x 24 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
À la fin du XIXe siècle, l’industrie chimique commença à se développer en Norvège. Société spécialisée dans ce domaine, PCAC fut sollicitée comme conseil.
C’est par le biais d’une mission d’un de ses ingénieurs qu’elle découvrit alors l’immense potientel énergétique du pays. Lorsque Badin chercha à développer industriellement le procédé Serpeck pour la fabrication d’alumine, il s’associa à la Société norvégienne Electrokemisk. La Det Norske Nitrid Aktiesselskap (DNN) fut créée le 20 août 1912. Conçue à l’origine pour la fabrication de l’alumine, son activité fut, dès 1913, réorientée vers celle de l’aluminium. La première série d’électrolyse fut mise en fonctionnement en juillet 1914, mais la guerre provoqua de graves perturbations, privant notamment les Norvégiens de l’aide des ingénieurs français.
Passé le cap de la guerre, AFC choisit, en 1923, de s’associer à Alcoa et British Aluminium afin de partager les lourdes charges financières. Ce fut le temps de la gestion tripartite malaisée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l’usine fut sous le strict contrôle allemand, puis sous la seule gestion française, de 1945 à 1949. Entre 1950 et 1955, la reprise des activités à trois fut l’occasion de moderniser les usines, mais elle engagea une nouvelle réflexion chez Pechiney : quitter ou non DNN. En 1957, confronté aux tracas de l’administration norvégienne, à un climat social ardu et à la complexité des relations à trois, le Français décida finalement de se retirer de l’affaire, quarante-cinq ans après avoir contribué à sa création.In the late 19th century, chemical industry began to develop in Norway. PCAC, a company specialising in this field, was brought in to advise.
During one such assignment, a PCAC engineer discovered Norway’s vast energy potential. When Badin sought to develop the Serpeck process for alumina production on an industrial scale, it formed a partnership with the Norwegian company Electrokemisk. Det Norske Nitrid Aktiesselskap (DNN) was created on August 20, 1912. Originally intended to produce alumina, the company refocused on aluminium production in 1913. The first electrolysis line was commissioned in July 1914, but the disruptions of the war deprived the Norwegians of the French engineers’ assistance.
After the war, AFC decided to join forces with Acoa and British Aluminium in 1923 to share the heavy capital expenditure. A period of difficult three-way management began.
The plant was under strict German control during the second World War, and then was under French management alone from 1945 to 1949. From 1950 to 1955, the resumption of business under three-party management was an opportunity to modernize the plants, but also led to Pechiney to consider whether to withdraw from DNN. In 1957, faced with problematic Norwegian administration, a harsh industrial relations climate and the complexity of a three-way partnership, the French group finally decided to pull out of the venture, forty-five years after contributing to its creation.
