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Christofle : un pionnier de l'aluminium
Auteur(s) : De Ferrière le Vayer, Marc
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Notice du document
- Titre / Title
- Christofle : un pionnier de l'aluminium = Christofle : An aluminium pioneer
- Auteur(s) / Author(s)
- De Ferrière le Vayer Marc, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 10, p. 7, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 1992
- Description technique / Physical description
- 11; 17x24
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
Dans les années qui suivent la découverte du procédé de fabrication de l’aluminium de H. Sainte-Claire Deville, l’orfèvre Charles Christofle s’intéresse au nouveau métal et envisage même d’en devenir producteur. Sa connaissance de l’aluminium provient vraisemblablement de relations personnelles avec le chimiste et son intérêt s’explique par la concurrence potentielle que représente l’aluminium qui fait alors figure de métal précieux.
Renonçant à la production, Christofle fait travailler son laboratoire – et dépose des brevets – sur la nature des alliages en aluminium (en particulier le bronze) et sur l’adaptation des techniques telles que la soudure. Les premières applications qui en résultent sont de nature militaire mais elles restent sans suite. Dans le domaine de l’orfèvrerie, en revanche, Christofle présente dès 1855 des pièces de grandes dimensions en alliage à 2 % de cuivre.
La baisse du prix et la banalisation du métal liée au procédé Héroult éloignent l’aluminium des préoccupations de l’orfèvre même si les archives témoignent de recherche dans les années 1930 puis en 1968.
L’article est complété par une étude menée par Catherine Arminjon, Conservateur général du Patrimoine, d’un surtout de table en aluminium réalisé par Christofle.In the years following H. Sainte-Claire Deville's discovery of a process for manufacturing aluminium, the goldsmith Charles Christofle became interested in the new metal, and even envisaged setting up a production plant. He probably acquired his knowledge of the metal through his personal relationship with the chemist, and was especially interested in it as a potential competitor with other precious metals.
Once he had given up the idea of manufacturing aluminium, Christofle set his laboratory to work on the problem of aluminium alloys, especially bronze, and registered several patents. They also developed adaptations of welding techniques for aluminium. The first practical applications were in the military field, but were not followed up. As early as 1855, however, on the goldsmithing side, Christofle presented large-scale pieces in 2% copper alloy.
The reduction in price and widespread use of aluminium following the introduction of the Héroult process meant that it no longer interested Christofle, although the archives show that research was carried out again in the 30's and in 1968.
The conclusion to this article is a study carried out by Catherine Arminjon, Chief Heritage Commissioner, on a Christofle aluminium centrepiece.
