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La politique du logement d'Alais, Froges et Camargue dans la première moitié du XXe siècle
Auteur(s) : Frouard, Hélène
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Notice du document
- Titre / Title
- La politique du logement d'Alais, Froges et Camargue dans la première moitié du XXe siècle = Social housing fo Alais, Froges et Camargue in the first half of XXth century
- Auteur(s) / Author(s)
- Frouard Hélène, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 25, p. 9, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 1999/2000
- Description technique / Physical description
- 17 p.; 17 x 24 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
La Compagnie Alais, Froges et Camargue est un cas exemplaire par sa politique du logement dans l’entre-deux-guerres. Ses implantations industrielles, en zones faiblement urbanisées, l’ont conduite à développer un certain nombre d’arguments pour attirer et stabiliser la main-d’œuvre. L’hébergement, à titre gracieux ou non, en est un. La Compagnie, comme la majorité du patronat français, finance elle-même sa politique de logement. Pour satisfaire les besoins de chacune des catégories sociales de l’usine, des critères sociaux sont dégagés où la famille prime sur le célibat, et où le nombre de pièces est fonction du niveau hiérarchique.
Les choix architecturaux de Pechiney ne montrent pas d’audace technique ou stylistique à cette période ; ils sont en tout cas le fruit d’une structure extrêmement centralisée où domine le service des travaux neufs.Compagnie Alais, Froges et Camargue is a benchmark example of housing policy in the interwar period. Its industrial bases, set up in areas with little urban development, led the company to develop several arguments for attracting and stabilizing labor. Accommodation, whether free or not, was one such argument. Like most French employers, the company financed its own housing policy. Criteria were set to satisfy the needs of all the plant’s social categories, favoring families over single employees and allocating numbers of rooms according to grade.
Pechiney’s architectural choices at the time do not show any technical or stylistic daring; they are however the result of a highly centralized structure, dominated by the company’s construction department.
