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L'entreprise et son impact sur le milieu : Dives et son usine
Auteur(s) : Ratzel, Eric ; Barjot, Dominique ; Bée, Michel
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Notice du document
- Titre / Title
- L'entreprise et son impact sur le milieu : Dives et son usine
- Auteur(s) / Author(s)
- Ratzel Eric, auteur principal ; Barjot Dominique, sous la dir. ; Bée Michel, sous la dir.
- Type de document
- Maîtrise
- Publication
- Université de Caen, 1998
- Description technique / Physical description
- 401 p. : ill.
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Description
- Résumé / Abstract
L'histoire de l'usine de Dives est d'abord liée à celle d'un homme, Pierre-Eugène Secrétan, dont la réussite est au coeur de l'étude. Par le biais de la biographie, les enjeux industriels liés au cuivre sont examinés sur cette fin de 19ème siècle, alors que cet entrepreneur est le premier à implanter une usine de cuivre en France. À son décès, en 1899, l'affaire reste entre les mains de sa famille ; le laiton et l'étain sont ajoutés à la production du cuivre, puis, à la faveur de la Grande Guerre, le duralumin entre à son tour. C'est le début d'un parcours qui associe la Société Électrométallurgique de Dives et la Société du Duralumin. Mais le choix du site de Dives participe aussi à un mouvement d'industrialisation de la Normandie qui est décrit dans le mémoire. L'usine s'inscrit dans un environnement a priori peu favorable, mais qui, au fur et à mesure des années, se modifie pour répondre aux besoins des industriels. La cité évolue en étroites relations avec l'usine ; l'immigration générée par l'activité industrielle transforme profondément la population. Sur le site industriel, ces trente années voient naître une culture industrielle. Elle est à la fois dominée par une politique sociale active, visible au travers des cités ouvrières, et par la montée du syndicalisme ouvrier. La première grève, dans l'histoire de l'usine, a lieu le 26 avril 1906 et se termine le 1er mai. Confrontés à la fermeté du patronat, les ouvriers décident de reprendre le travail. Cette première crise révèle essentiellement l'immaturité des mouvements syndicaux ouvriers en Normandie, au début du siècle. La docilité des ouvriers divois fut maintenue jusqu'en 1917.
En lien avec ce travail, voir dans les Cahiers d'histoire de l'aluminium : Eric Ratzel, "Un aventurier des temps industriels : Pierre-Eugène Secrétan (1836-1899)", n° 22, 1998, p. 37-48.
- Ce document a bénéficié du soutien de l'IHA
