Les ingénieurs d'Alais Froges & Camargue dans l'entre-deux-guerres. Stratégie économique et génèse des identités professionnelles

Auteur(s) : Neumann, Cédric ; Lescure, Michel

• Notice du document

  Titre / Title

  Les ingénieurs d'Alais Froges & Camargue dans l'entre-deux-guerres. Stratégie économique et génèse des identités professionnelles

  Auteur(s) / Author(s)

  Neumann Cédric, auteur principal ; Lescure Michel, sous la dir.

  Type de document

  Maîtrise d'histoire

  Publication

  Université de Paris X-Nanterre, 2000-2001

  Description technique / Physical description

  192 p.

• Description

  • Résumé / Abstract

    S'appuyant sur l'étude statistique d'une population de 289 ingénieurs, présents à AFC au cours de la période, l'auteur s'attache à vérifier l'hypothèse selon laquelle « les éléments qui assurent la consécration sociale des ingénieurs dans la période 1945-1970 se mettent progressivement en place dans l'entre-deux-guerres ». Une première partie est consacrée à la place croissante des ingénieurs dans l'entreprise, considérée d'abord sous l'angle de la politique de recrutement par l'entreprise, puis du « marché » des ingénieurs : formations et capital social, relations avec les écoles, etc. L'entre-deux-guerres est marquée par l'arrivée massive, d'ingénieurs, qui illustre la volonté de la direction de fonder le développement d'AFC sur l'excellence technologique. Dans le même temps, l'évolution des lettres d'engagement traduit une dépendance croissante des ingénieurs vis-à-vis de leur employeur. Dans une deuxième partie, C. Neumann met en évidence une typologie des carrières, largement fonction des filières (direction, production, recherche, filiales). II en ressort que si la formation détermine largement le premier poste occupé et l'éventail des postes possibles, des critères spécifiques à l'entreprise décident ensuite des formes d'avancement et de mobilité. C'est ce qu'éclaire la troisième partie en se penchant sur les phénomènes de « socialisation professionnelle », notion qui désigne la façon dont sont intériorisées les obligations liées à un poste d'ingénieur, et ses conséquences sur la carrière au sein de l'entreprise, y compris lors de son interruption à travers les démissions. Enfin, la dernière partie examine les identités professionnelles et montre comment les luttes sociales favorisent la reconnaissance du groupe des ingénieurs comme élément central dans l'entreprise.

    En lien avec ce travail, voir dans les Cahiers d'histoire de l'aluminium : Cécric Neumann, "Des notables salariés : le "Statut des ingénieurs" du 11 mars 1937", n° 29, 2001-2002, p. 79-86.

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