La Compagnie générale d'électricité : un grand groupe industriel et l'Etat.

Auteur(s) : Bouvier, Yves ; Griset, Pascal

• Notice du document

  Titre / Title

  La Compagnie générale d'électricité : un grand groupe industriel et l'Etat.

  Complèment de titre

  Technologies, hommes et marchés. 1898-1992

  Auteur(s) / Author(s)

  Bouvier Yves, auteur principal ; Griset Pascal, sous la dir.

  Type de document

  Thèse d'histoire contemporaine

  Publication

  Université de Paris IV-Sorbonne, 2005

  Description technique / Physical description

  1139 p. : ill.; 30 cm.

• Langue / Language

  Français

• Description

  • Résumé / Abstract

    Les stratégies industrielles de la Compagnie générale d'électricité (C.G.E.) furent directement liées à la dynamique des systèmes techniques. Orienté initialement vers la distribution de l'électricité, le groupe de Pierre Azaria intégra progressivement les activités d'appareillage électrique et utilisa sa puissance financière pour assurer des débouchés à ses fabrications. Ce faisant, il dût complexifier ses structures de direction et se rapprocha des sommets de l'Etat. La nationalisation de l'électricité en 1946 ne fut que la mesure la plus visible du pouvoir pris par l'Etat. Si la C.G.E. bénéficia largement des commandes publiques, ses capacités d'initiative, notamment technologique, avaient été considérablement réduites. A partir du milieu des années 1960, sous l'impulsion du C.N.E.T., la restauration de la capacité d'innovation se fonda sur le système technique émergent des technologies de l'information. " Champion national ", la C.G.E. regroupa sous son égide la quasi-totalité des firmes des secteurs de la construction électrique et des télécommunications, malgré les politiques contradictoires menées parfois par les pouvoirs publics. La structure de holding, qui assura le pouvoir d'Ambroise Roux, permit le développement de ces deux métiers. La brève période de la nationalisation (1982-1987) fut, paradoxalement, celle d'une autonomie politique, industrielle et stratégique accrue, notamment par la négociation de grands accords internationaux. Source : www.sudoc.abes.fr/
    
    The industrial strategies of the Compagnie générale d'électricité (C.G.E.) are closely linked to the dynamics of the technical systems. Initially turned towards the supplying of electricity, the Pierre Azaria's group realized the integration of electrical equipment activities. The C.G.E. used its financial power to obtain markets. Consequently, a new organisation of the management was established and the group got closer of the top of the State. The nationalisation of electric supply in 1946 was the main measure of the public intervention. The C.G.E. benefit by the public orders but its capacities of initiative were reduced. In the mid-60's, through the impetus given by the C.N.E.T., the renewal of the innovative capacities was based on the emerging technological system of the technologies of information. ¤National champion¤, the C.G.E. took the control of several firms in the fields of the electrical equipment and of the telecommunications equipment. The holding structure was the basis of Ambroise Roux's power and allowed the growth of the two sectors. Paradoxically, the short period of nationalisation (1982-1987) was symbolized by the political and strategic autonomy of the managers, especially for the negotiation of international mergers. Source : www.sudoc.abes.fr/
    

  • Notes sur le contenu

    Membres du jury : Pascal Griset, directeur, Alain Beltran, Christophe Bouneau, Marc de Ferrière Le Vayer, Patrick Fridenson, Pierre Lanthier).

  • Prix décerné / Award-winning books

    Prix d'histoire de l'Académie François Bourdon et de la Fondation Arts et Métiers (2006)