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État et entrepreneurs dans l’industrie de l’aluminium en Argentine (1940-1974)
Auteur(s) : Rougier, Marcelo
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Notice du document
- Titre / Title
- État et entrepreneurs dans l’industrie de l’aluminium en Argentine (1940-1974) = State and Businessmen in the Argentinian Aluminium Industry (1940-1974)
- Auteur(s) / Author(s)
- Rougier Marcelo, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 48, p. 62, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2012
- Description technique / Physical description
- 22 p. : ill. en coul., couv. ill. en coul.; 20 cm
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Description
- Résumé / Abstract
Cet article analyse le processus qui a conduit à la création au début des années 1970 de Aluminio Argentino (Aluar), la première et jusqu’à présent la seule usine d’aluminium primaire en Argentine. Il insiste sur le rôle moteur de l’État et analyse l’articulation entre les orientations générales des politiques publiques d’industrialisation et les projets successifs visant à la création d’une usine d’électrolyse. Nés durant la Seconde Guerre mondiale des besoins de la Défense nationale en matière de production aéronautique, ces projets ont aussi été motivés par la nécessité de limiter les importations de matières premières afin de résoudre le problème chronique de l’insuffisance de devises. D’abord ouverts aux investissements des grands producteurs internationaux d’aluminium, ils ont été infléchis à la fin des années 1960 par la préférence donnée aux capitaux locaux. Au final, le développement de la production d’aluminium primaire en Argentine a résulté de l’impulsion d’un secteur de la bureaucratie nationale, l’armée de l’Air, et a bénéficié à une entreprise privée initiée par une bourgeoisie d’affaires de tendance péroniste.
This article analyses the process that led to the creation in the early 1970s of Aluminio Argentino (Aluar), the first and to date only primary aluminium plant in Argentina. It emphasises the driving role of the State and analyses the relation between the orientations of public industrialisation policies and the successive projects to build a smelter. Arising during the Second World War from aircraft manufacturing demands for national defence, these projects were also motivated by the need to restrict raw material imports in order to solve the chronic problem of currency deficits. Initially open to investments from major international aluminium producers, they took a downturn in the late 1960s with the preference given to local capital. In the end the development of primary aluminium production in Argentina resulted from the impetus of a sector of national bureaucracy, the air force, and benefited from a private enterprise set up by a Peron-leaning business middle class.
