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De la forge ancestrale à la fonderie d'aluminium. Genèse et prime diffusion d'une activité artisanale en Afrique de l'Ouest
Auteur(s) : Romainville, Michel
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Notice du document
- Titre / Title
- De la forge ancestrale à la fonderie d'aluminium. Genèse et prime diffusion d'une activité artisanale en Afrique de l'Ouest = From the Ancestral Forge to the Aluminium Foundry. Origins and Dissemination of a Craft in West Africa
- Auteur(s) / Author(s)
- Romainville Michel, auteur principal
- Type de document
- Article
- Collection
- Cahiers d'histoire de l'aluminium
, N° 50, p. 88-109, ISSN : 0990-6908
- Publication
- Paris: Institut pour l'histoire de l'aluminium, 2013/06
- Description technique / Physical description
- 22 p. : ill. en coul.; 27 cm
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- Langue / Language
- Français
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Description
- Résumé / Abstract
En Afrique, la fonderie d’aluminium artisanale date du début des années 1940. La technique est alors appropriée par une « caste » de forgerons sénégalais, jusque-là spécialisés dans le travail du fer, qui se mettent à fabriquer des marmites en aluminium et diffusent rapidement leur savoir-faire au Sénégal et dans les pays limitrophes. Après avoir présenté les étapes de la fabrication de ces marmites, l’article s’attache à éclaircir les origines de cette activité et ses modes de transmission. Il expose les facteurs contextuels liées à la colonisation et aux évènements de la Seconde Guerre mondiale. Il développe une perspective de long terme pour comprendre l’identité sociale des forgerons devenus fondeurs d’aluminium : leur appartenance au peuple wolof, leur organisation sous forme de caste, leur adhésion à la confrérie mouride et leur forte mobilité.
Cet article est consultable sur CAIRN
Artisanal aluminium casting in Africa dates back to the early 1940s. A “caste” of Senegalese blacksmiths who previously specialised in ironworking took ownership of the technique. They started making aluminium cooking pots and soon circulated their know-how in Senegal and neighbouring countries. After setting out the stages in the manufacture of the pots, the article sheds light on the activity’s origin and methods of transmission. It describes the contextual factors relating to colonisation and the events of the Second World War. The author develops a long-term viewpoint to understand the social identity of the blacksmiths: their membership of the Wolof people, their organisation in caste form, their belonging to the Mouride brotherhood and their great mobility.
- Ce document a bénéficié du soutien de l'IHA
