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fin comparaison

Nom du site : Usine de La Saussaz

Type de ressource énergétique à l'ouverture : hydroélectrique

Puissance électrique (en kWh/t) :
- au démarrage de l’activité aluminium (1905) : 14 000

Année de connexion au réseau régional : 1941

Centrale(s) alimentant le site avant l'interconnexion : Centrale de La Saussaz

Commentaires :

Dès sa construction, l’usine de La Saussaz se dote de sa propre centrale électrique. Les travaux commencent en 1903 sous la direction de Paul Toussaint, fidèle collaborateur  de Paul Héroult. D’abord, la Société électrométallurgique française (SEMF) achète les droits sur une chute de 40 m située immédiatement en aval du terrain de construction de l’usine. Une conduite forcée y est construite. Elle enjambe l’Arc en voûte comme à l’usine de La Praz. Elle est mise en eau le 1er mai 1905. La centrale  électrique est équipée de 8 turbines Girard de 570 CV et de 8 dynamos Schneider d’une puissance de 380 kW. La puissance électrique est alors de 14 000 kWh. 
	15 groupes électriques d’une deuxième génération sont installés en 1908. La puissance des turbines est portée à 800 CV. Les dynamos (12 Schneider et 3 Electromécanique) ont une puissance de 540 kWh. 
	En 1925, de la même manière que la centrale électrique de l’usine de la Praz, celle de l’usine de La Saussaz est modernisée en remplaçant les turbines Girard par des Pelton et, en 1926, un tube Gariel est installé dans la chambre de mise en charge de la conduite forcée pour augmenter le débit  d’eau. La centrale est prolongée avec trois groupes de turbines Francis comportant chacun 2 dynamos Fives-Lille. La consommation en énergie électrique est alors de 28 050 kWh. 
	En 1938, la Centrale hydroélectrique de La Saussaz est équipée de moyens de conversion pour accueillir le poste d’interconnexions au réseau électrique des usines de la Maurienne implanté par EDF. Aux cinq groupes Pelton sont ajoutés des alternateurs de 1 250 kVA. En 1941, les cinq groupes Pelton sont remplacés par deux groupes Francis, plus performants,  qui comprennent chacun une turbine de 4 000 CV, un alternateur 3 500 kVA et une dynamo 2 500 kWh. 
	En 1964, un redresseur au silicium de 22 000 A est installé, suivi en 1966 de deux autres groupes identiques. L’usine se rend indépendante de sa centrale électrique dont l’activité cesse en 1974 lors du court-circuitage des centrales de la Maurienne.

	Sources principales consultées : 
	BOCQUENTIN, Jacques. Monographie technique de l'usine de La Saussaz [Etude]. Paris : Institut pour l’histoire de l’aluminium, 1987. 17 p. (IHA, cote : IHA-TA-009.05)

	DÉQUIER, Daniel. Maurienne : la vallée de l’aluminium. Les Marches : La fontaine de Siloé, 1992. 246 p. (IHA, cote : IHA-LIV-5 deq 01)

Dès sa construction, l’usine de La Saussaz se dote de sa propre centrale électrique. Les travaux commencent en 1903 sous la direction de Paul Toussaint, fidèle collaborateur de Paul Héroult. D’abord, la Société électrométallurgique française (SEMF) achète les droits sur une chute de 40 m située immédiatement en aval du terrain de construction de l’usine. Une conduite forcée y est construite. Elle enjambe l’Arc en voûte comme à l’usine de La Praz. Elle est mise en eau le 1er mai 1905. La centrale électrique est équipée de 8 turbines Girard de 570 CV et de 8 dynamos Schneider d’une puissance de 380 kW. La puissance électrique est alors de 14 000 kWh. 15 groupes électriques d’une deuxième génération sont installés en 1908. La puissance des turbines est portée à 800 CV. Les dynamos (12 Schneider et 3 Electromécanique) ont une ...

Autres données :

Notice n° : 36
par : Nugues, Julie
Mise à jour : 2015-05-26

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