À Rioupéroux, la première centrale hydroélectrique est construite en 1898 pour alimenter les besoins d’une papeterie. Entre 1914 et 1918, les installations de Rioupéroux ont une capacité de 2 000 kW. Plusieurs centrales hydroélectriques s’installent sur les rives de la Romanche. On en compte 7 en 1918.
Dans les années 1930, l’activité de l’usine d’aluminium, en pleine croissance, est freinée par des installations hydroélectriques dépassées. Afin d’augmenter la capacité d’approvisionnement du nouveau réseau, le lac Mort, situé à quelques kilomètres de Livet et Gavet, est aménagé et exploité. Enfin, pour régulariser le débit de la Romanche, le barrage-réservoir du Chambon est construit en 1935.
Le manque d’approvisionnement en eau, notamment en période de basses eaux, est pallié par l’amélioration des équipements, dans un premier temps, puis par l’interconnexion des centrales de la vallée de la Romanche en 1936. Organisées en réseaux, elles sont reliées entre elles par une ligne triphasée de 26 000 volts.
Source principale consultée
SICHERI, Fabrice (sous la direction d’Henri MORSEL). Installations industrielles et transformations d'une commune alpestre : Livet-et-Gavet, 1900-1940. Mémoire d’histoire. Grenoble : Université de Grenoble II, 1989-1990. 302 p. (IHA, cote : IHA-TU-020)