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Nom du site : Usine de Saint-Jean-de-Maurienne

Type de ressource énergétique à l'ouverture : hydroélectrique

Autre type de ressource énergétique : nucléaire

Centrale(s) alimentant le site avant l'interconnexion : Saint-Jean-de-Maurienne, Bissorte

Commentaires :

<div style="text-align: justify; "> À son démarrage, l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne se fournit en énergie auprès de sa centrale hydroélectrique alimentée par le barrage de l’Arc à Saint-Julien. Cette première installation ne permet pas de réguler le régime des eaux. Les périodes de basses eaux, pauvres en énergie, constituent un véritable problème.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> Afin d’augmenter la capacité énergétique de l’usine, la Compagnie des Produits Chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC) achète la chute de Pontamafrey en 1908. Un barrage est construit, puis une centrale en 1913. Le doublement des centrales, permet une augmentation de la puissance électrique disponible.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> En 1935, le barrage de Bissorte est construit en haute montagne. Le barrage est relié à la centrale de Saint-Jean-de-Maurienne par une conduite forcée située 1 500 m en aval de l’usine. L’usine dispose alors d’une puissance stabilisée de 20 000 kW, portée à 30 000 kW en 1937 grâce à un apport supplémentaire de la centrale de  l’usine de Calypso reliée à Saint-Jean-de-Maurienne la même année. En 1940, l’usine entreprend l’équipement d’un nouveau site formé de deux retenues, « Plan d’Amont » et « Plan d’Aval », situées en haute Maurienne. L’eau est conduite  par une galerie souterraine à l’aplomb d’Avrieux où se trouve la centrale. La capacité énergétique de l’usine dépasse alors les 45 000 kW. Avec ces chapelets de barrages, la Maurienne devient la première région hydroélectrique française au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> En 1941, l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne intègre le réseau d’interconnexion de la vallée de la Maurienne. L’usine est connectée à la ligne STEAD, ligne à haute tension, qui relie l’ensemble des usines aux barrages de la région.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> Suite à  la loi de nationalisation de l’énergie électrique en 1946,  la Compagnie des produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC) signe un contrat énergétique avec EDF, au terme duquel EDF s’engage à alimenter les usines d’aluminium à un prix préférentiel, pour une durée de 50 ans.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> L’usine de Saint-Jean-de-Maurienne intègre le réseau nucléaire en 1986 avec l’installation de la série G. Pechiney signe un deuxième contrat avec EDF l’engageant à fournir une capacité de 200 000 kW à l’usine à un prix garanti inférieur au prix du marché, en raison des capitaux engagés par le groupe industriel dans la filière nucléaire.</div> <div style="text-align: justify; "> En 2005, le  premier contrat EDF signé en 1946, initialement valable jusqu’en 2006, est prolongé jusqu’en 2014.</div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> <strong>Sources principales :</strong></div> <div style="text-align: justify; "> BOCQUENTIN, Jacques, <em>Monographie technique de l'usine de Saint-Jean-de-Maurienne</em>, Paris, Institut pour l’histoire de l’aluminium, 1987. (IHA, Cote : IHA-TA-009.06) </div> <div style="text-align: justify; ">  </div> <div style="text-align: justify; "> MILLET, Michel, <em>L'industrie de l'aluminium en Maurienne : production des cuves d'électrolyse et rejets fluorés atmosphériques</em>, Paris,  Institut pour l’histoire de l’aluminium, 1996-2000. (IHA, Cote : FR-IHA-TA-138.01)</div> À son démarrage, l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne se fournit en énergie auprès de sa centrale hydroélectrique alimentée par le barrage de l’Arc à Saint-Julien. Cette première installation ne permet pas de réguler le régime des eaux. Les périodes de basses eaux, pauvres en énergie, constituent un véritable problème.   Afin d’augmenter la capacité énergétique de l’usine, la Compagnie des Produits Chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC) achète la chute de Pontamafrey en 1908. Un barrage est construit, puis une centrale en 1913. Le doublement des centrales, permet une augmentation de la puissance électrique disponible.   En 1935, le barrage de Bissorte est construit en haute montagne. Le barrage ...

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