Nom du site : Usine de Saint-Jean-de-Maurienne
Conflits sociaux
Date
Nombre de jours
Commentaires
10 juillet 1914
10
1919
L’année 1919 est marquée par l’application de la loi sur la journée de travail de 8 heures. Les mois suivants, les ouvriers de l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne réclament une hausse des salaires.
10 juin 1936
14
En 1936, Saint-Jean-de-Maurienne est une des premières usines de la Compagnie des produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC) à accepter une convention collective en interne, rédigée à partir des accords de Matignon à l’inverse de la plupart des sites d’aluminium en France, où les ouvriers, s’opposent aux premières propositions de convention de leur direction. Saint-Jean-de-Maurienne signe la sienne le 23 juin 1936.
En 1936, Saint-Jean-de-Maurienne est une des premières usines de la Compagnie des produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC) à accepter une convention collective en interne, rédigée à partir des accords de ...
juin 1960
2
Une grève de 48h est provoquée à l’usine de Saint-Jean-de-Maurienne par les cuvistes de la série A. Ils menacent d’arrêter la série.
mai 1963
1
Les ouvriers de l’usine déclenchent une grève de 24 h en avril afin d’obtenir une augmentation de leur salaire. L’action échoue.
9 et 16 avril 1964
2
Les 9 et 16 avril 1964 les ouvriers de Saint-Jean-de-Maurienne sont en grève et menacent d’arrêter leur outil de travail. L’augmentation de salaire demandée n’aboutit pas.
24 mars 1966
1
Après la réunion paritaire de la Compagnie Pechiney, le 9 mars, les directeurs d’usines refusent l’allègement des heures de travail demandé par les ouvriers de l’ensemble des usines d’aluminium en France. En Maurienne, un tract commun à toutes les usines appelle à la grève générale. Elle se déroule le 24 mars et mobilise 95% du personnel à Saint-Jean-de-Maurienne.
Après la réunion paritaire de la Compagnie Pechiney, le 9 mars, les directeurs d’usines refusent l’allègement des heures de travail demandé par les ouvriers de l’ensemble des usines d’aluminium en France. En Maurienne, un tract commun à ...
21 mai 1968
20
À Saint-Jean-de-Maurienne, comme dans toutes les usines de la Compagnie Pechiney, les évènements de 1968 entrainent un profond changement dans les mentalités ouvrières. Prenant conscience de leur position dans l’entreprise, les ouvriers commencent à lutter pour la reconnaissance de leur métier. Au sein de la Compagnie Pechiney, une réunion paritaire aboutit à l’accord du 7 juin 1968 à l’augmentation des salaires, la réduction du temps de travail et la formation d’une section syndicale. La grève n’a pas d’incidence grave sur la production Saint-Jean-de-Maurienne. Aucune série n’est arrêtée.
Un peu plus tard dans l’année, l’affaire du comité d’entreprise (CE) fragilise les relations entre la confédération générale du travail (CGT) et la direction de l’usine. Le syndicat, majoritaire à Saint-Jean-de-Maurienne exige du CE la mise en place d’une indemnité permettant de venir en aide à certaines familles en difficultés après la grève de mai 1968. Votées au comité d’entreprise (CE) le 30 décembre, les aides commencent à être distribuées en juin 1969.
À Saint-Jean-de-Maurienne, comme dans toutes les usines de la Compagnie Pechiney, les évènements de 1968 entrainent un profond changement dans les mentalités ouvrières. Prenant conscience de leur position dans l’entreprise, les ouvriers commencent à ...
juin 1970
3
Les syndicats de la confédération générale du travail (CGT) et de la confédération française démocratique du travail (CFDT) entretiennent un climat revendicatif à Saint-Jean-de-Maurienne. En juin, l’usine connaît une grève dans deux ateliers d’électrolyse.
Les syndicats de la confédération générale du travail (CGT) et de la confédération française démocratique du travail (CFDT) entretiennent un climat revendicatif à Saint-Jean-de-Maurienne. En juin, l’usine connaît une ...
12 février 1971
30
Pendant un mois complet, la grève paralyse la fonderie et provoque l’arrêt d’une série d’électrolyse. Les ouvriers demandent une hausse uniforme des salaires et avancent l’idée d’un système de classification des emplois. Le 26 février, une première réunion entre les syndicats et la direction n’aboutit à aucune entente. Après une grève générale le 1er mars, puis, une succession de grèves tournantes par service jusqu’au 4 mars, la direction annonce l’arrêt d’une série. S’ensuit une autre vague de grèves tournantes, à laquelle la direction répond par une série de changements. Aucune augmentation de salaire n’est accordée. La prime de sécurité des ouvriers est augmentée.
Pendant un mois complet, la grève paralyse la fonderie et provoque l’arrêt d’une série d’électrolyse. Les ouvriers demandent une hausse uniforme des salaires et avancent l’idée d’un système de classification des emplois. Le 26 ...
4 juin 1998
13