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Usine d'Auzat
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Nom du site :
Usine d'Auzat
Historique :
Dans la Haute-Ariège, le village d’Auzat, située à 15 km de Tarascon-sur-Ariège, possède d’importantes ressources hydroélectriques grâce aux eaux du bassin supérieur du Vicdessos et de ses affluents. C’est en 1906 que Georges Bergès, directeur de la Société des forces motrices et usines de l’Arve (SARV, Haute-Savoie), propriétaire de l’usine d’électrolyse de Chedde, entreprend de créer une filiale dans les Pyrénées pour produire notamment de l’aluminium. La Société des produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées (PYR) est ainsi constituée et décide de construire une usine à Auzat. Les débuts de l’entreprise sont difficiles avec un passif financier important eu égard à l’ampleur des investissements. Cette situation oblige PYR à se rapprocher de la Compagnie des produits chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC). La fusion est effective en 1914. Entretemps, la production d’aluminium primaire a commencé au cours de l’année 1907 ; elle fut interrompue de 1914 à 1916. Ce n’est qu’à partir de 1925, avec notamment de nouveaux équipements, que l’usine retrouve sa vitesse de croisière avec une moyenne de 1300 tonnes produites chaque année, puis après les années de crise, pendant lesquelles la fermeture du site fut envisagée, la production d’aluminium primaire dépasse les 2000 tonnes à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Les années d’après-guerre se traduisent par une augmentation rapide des capacités du site qui dépassent les 12 000 tonnes pour atteindre plus de 20 000 tonnes au début des années 1960.
Dans les années 1970-1973, la modernisation complète du site lui permet de dépasser les 40000 tonnes d’aluminium primaire. Un record est atteint en 1982 avec 44 487 tonnes. Cependant, au même moment, dans le cadre de son plan de restructuration, le groupe Pechiney entend fermer cette usine. Alors qu’à quelques kilomètres Sabart arrête en 1984 la production d’aluminium, Auzat est sauvée par la décision prise d’abandonner le site de Noguères, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cependant, ce n’est qu’un sursis. Suite à un nouveau programme d’amélioration de la rentabilité au sein du groupe Pechiney, Auzat cesse définitivement son activité en 2003.
Dans la Haute-Ariège, le village d’Auzat, située à 15 km de Tarascon-sur-Ariège, possède d’importantes ressources hydroélectriques grâce aux eaux du bassin supérieur du Vicdessos et de ses affluents. C’est en 1906 que Georges Bergès, directeur de la Société des forces motrices et usines de l’Arve (SARV, Haute-Savoie), propriétaire de l’usine d’électrolyse de Chedde, entreprend de créer une filiale dans les Pyrénées pour produire notamment de l’aluminium. La Société des produits électrochimiques et métallurgiques des Pyrénées (PYR) est ainsi constituée et décide de construire une usine à Auzat. Les débuts de l’entreprise sont difficiles avec un passif financier important eu égard à l’ampleur des investissements. Cette situation oblige PYR à se rapprocher de la Compagnie des produits chimiques d’Alais et de la Camargue (PCAC). La fusion est ...
Iconographie sur l'usine
Notice n° : 54
par : Piquet, Jenny
(Institut pour l'histoire de l'aluminium)
Mise à jour : 2018-11-05