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Nom du site : Usine de Saint-Jean-de-Maurienne

Politique sociale : oui

Commentaires :

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	En 1921, des baraquements et une cantine doivent permettre aux ouvriers étrangers, notamment italiens, de se stabiliser, mais l’insalubrité des lieux pousse les ouvriers à partir. Premier avantage social, le logement est pris en charge par la compagnie à partir de 1926 avec la construction d’une première cité à Saint-Jean-de-Maurienne. Conçue selon les idées hygiénistes du début du siècle, la cité Les Plans est pensée comme un ensemble articulé de petites maisons individuelles comprenant l’eau courante, l’électricité et un jardin privatif. Son urbanisme est marqué par une forme de hiérarchie socio-spatiale. Les cités construites après le Seconde Guerre mondiale ne présentent plus ces caractéristiques et elles se déplacent vers le centre-ville afin de rapprocher les ouvriers de ses commodités. Après 1945, une nouvelle crise du logement entraîne la construction de deux nouvelles cités ouvrières. La cité Rochenoire comprend plusieurs « immeubles casernes », constitués chacun  de 50 petits appartements et de vastes jardins. Chaque immeuble dispose d’une école primaire. La cité des Clappeys comporte 3 immeubles de type HLM de 16 logements chacun. </div>
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	Construite à partir de 1949, la cité mixte du Moulin des Prés accueille agents de maîtrise, employés qualifiés et ouvriers. Constituée de petites maisons peu coûteuses, cette cité doit permettre aux employés de l’usine de devenir propriétaires grâce à une politique d’accession à la propriété encouragée et financée par l’usine. </div>
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	À partir de 1950, les dirigeants de l’usine s’impliquent dans le milieu local et le domaine social afin d’intégrer plus facilement ses ouvriers à leur nouvel environnement. La pratique du culte est favorisée avec la construction d’une chapelle orthodoxe et d’une chapelle catholique en 1950. La direction favorise également l’accessibilité aux loisirs par l’intégration d’associations sportives et musicales. Le ski de compétition prend une place importante à partir de 1954 avec la création de la coupe Jean Matter. Alors directeur de l’usine, Jean Matter croit à l’apprentissage des valeurs morales par l’intermédiaire du sport.</div>
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	Les dirigeants de l’usine interviennent également dans le domaine de la santé et de l’hygiène. En 1929, un service médical est ouvert à Saint-Jean-de-Maurienne. Les consultations sont gratuites et ouvertes aux ouvriers et à leurs familles. Un dispensaire est installé avec une assistante sociale à temps complet. Toutes les familles ont droit à une couverture sociale après l’instauration d’une caisse de secours en 1931.</div>
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	Pechiney commence à se désengager après la fermeture de l’usine de la Praz en 1992 . Les propriétés de l’usine sont progressivement mises en vente. </div>
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	<strong>Sources principales :</strong></div>
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	POLLIER, Christophe (sous la direction d’Henri MORSEL), <em>L'usine des Plans et Saint-Jean-de Maurienne, une histoire d'amour forcée ? Étude de l'impact socio-économique de l'implantation 1906-1939</em>, maîtrise d'histoire, Université de Grenoble II, 1989-1990. (IHA, Cote : IHA-TU-018)</div>
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	TESSIER, François, (sous la direction de Jacques MALÉZIEUX), <em>L'industrie de l'aluminium en Maurienne : permanence et mutations d'une activité séculaire</em>, maîtrise de géographie, Université de Paris I-Panthéon-Sorbonne, 2000. (IHA, Cote : IHA-TU-090)</div>
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	DÉQUIER, Daniel, <em>Maurienne. : La vallée de l'aluminium</em>, Les Marches, La fontaine de Siloé, 1992. (IHA, Cote : IHA-LIV-5 deq 01)</div>

En 1921, des baraquements et une cantine doivent permettre aux ouvriers étrangers, notamment italiens, de se stabiliser, mais l’insalubrité des lieux pousse les ouvriers à partir. Premier avantage social, le logement est pris en charge par la compagnie à partir de 1926 avec la construction d’une première cité à Saint-Jean-de-Maurienne. Conçue selon les idées hygiénistes du début du siècle, la cité Les Plans est pensée comme un ensemble articulé de petites maisons individuelles comprenant l’eau courante, l’électricité et un jardin privatif. Son urbanisme est marqué par une forme de hiérarchie socio-spatiale. Les cités construites après le Seconde Guerre mondiale ne présentent plus ces caractéristiques ...

Iconographie sur l'usine

Notice n° : 46
par : Piquet, Jenny
(Institut pour l'histoire de l'aluminium)
Mise à jour : 2014-12-09

site : Wag Interactive