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Accueil :: Les sites industriels :: Usine de l'Argentière :: Données sociales > Conflits sociaux

Nom du site : Usine de l'Argentière

Conflits sociaux

Date	Nombre de jours	Commentaires
1983		<div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: justify; "> Le plan social est annoncé officiellement par la direction générale de Pechiney le 7 février 1983. </div> <div style="text-align: justify; "> Les élus locaux, s’engagent afin de trouver des solutions au maintien d’une activité industriel à l’usine de L’Argentière. En avril, le ministre de l’Industrie, Laurent Fabius, prend position contre une offre de reprise du site de L’Argentière par le producteur américain d’aluminium Kaiser. Le 27 avril, les ouvriers occupent la voie ferrée qui relie Briançon à Paris. Le 1er mai 1983, les organisations syndicales, la Confédération générale du travail (CGT) et la Confédération française démocratique du travail (CFDT), décident pour la première fois de célébrer symboliquement la fête du travail. </div> <div style="text-align: justify; "> Le combat se durcit le 2 mai lorsque Pechiney annonce le projet d’implantation des Fonderies et Aciéries de Provence dans le bâtiment de la fonderie d’aluminium hypothéquant la poursuite des activités d’électrolyse sur le site. Le 7 mai, les ouvriers votent l’occupation de l’usine. Le député socialiste des Hautes-Alpes, Robert de Caumont, et l’ancien secrétaire de l’Union départementale CFDT, Jean Berriot, entament une grève de la faim. Un audit économique est réalisé afin de démontrer la compétitivité de l’usine. Les élus locaux et les syndicats négocient avec Pechiney un accord de reconversion du site prévoyant le maintien d’une activité économique et la conservation des emplois. L’accord est signé le 7 juin 1984 après un mois d’occupation d’usine.</div> <div style="text-align: justify; "> Le 21 juillet, la date de fermeture de l’usine de l’Argentière est annoncée pour 1985.</div> </div> <br /> Le plan social est annoncé officiellement par la direction générale de Pechiney le 7 février 1983. Les élus locaux, s’engagent afin de trouver des solutions au maintien d’une activité industriel à l’usine de L’Argentière. En avril, le ministre de l’Industrie, ...
novembre 1979	11	<div style="text-align: justify;"> <div style="text-align: justify; "> La lutte pour la reconnaissance du métier d’ouvrier, très présente depuis mai 1968, se poursuit. Dans les années 1970, les ouvriers de l’usine de L’Argentière prennent conscience de la menace que constitue l’automatisation progressive des ateliers de fabrication mais aussi des risques liés à leurs métiers, notamment pour la santé. </div> <div style="text-align: justify; "> Les organisations syndicales de l’Argentière demandent la mise en place de plans de carrière et de formation. Le 3 novembre 1979, elles déposent un cahier de revendications, ignoré par la direction. Les ouvriers se mettent en grève le 6 novembre. Les plans de carrière sont acceptés par la direction. Ils sont établis l’année suivante.</div> <div style="text-align: justify; "> La convergence des luttes ouvrières au sein du groupe Pechiney Ugine Kuhlmann vers l’instauration d’une formation aboutit en 1984 à la signature d’une convention avec le ministère de l’Éducation Nationale sur l’élaboration d’un CAP permettant l’apprentissage du métier de cuviste. Il est rendu effectif le 5 février 1985.</div> </div> La lutte pour la reconnaissance du métier d’ouvrier, très présente depuis mai 1968, se poursuit. Dans les années 1970, les ouvriers de l’usine de L’Argentière prennent conscience de la menace que constitue l’automatisation progressive des ateliers de fabrication mais aussi des ...
22 septembre 1978	12	<div style="text-align: justify; "> Un appel à la grève est lancé le 22 septembre 1978 à l’usine de L’Argentière pour soutenir l’ouvrier et délégué syndical, M. Tomasicchio, après réception de sa lettre de renvoi. Le contrat de l’ouvrier est renouvelé à la fin du mouvement de grève, le 2 octobre 1978.</div> Un appel à la grève est lancé le 22 septembre 1978 à l’usine de L’Argentière pour soutenir l’ouvrier et délégué syndical, M. Tomasicchio, après réception de sa lettre de renvoi. Le contrat de l’ouvrier est renouvelé à la fin du mouvement de grève, le 2 octobre ...
29 juin 1975	7	<div style="text-align: justify; "> Le 29 juin 1975, 138 travailleurs immigrés se mettent en grève pour revendiquer leur droit à un salaire et à des conditions de travail identiques à ceux des autres ouvriers. Le 5 juillet, ils obtiennent une réponse positive à leur cahier de revendications.</div> Le 29 juin 1975, 138 travailleurs immigrés se mettent en grève pour revendiquer leur droit à un salaire et à des conditions de travail identiques à ceux des autres ouvriers. Le 5 juillet, ils obtiennent une réponse positive à leur cahier de ...
novembre 1972		<div style="text-align: justify; "> Après mai 1968, les ouvriers du groupe Pechiney Ugine Kuhlmann portent des revendications autour de la reconnaissance du monde ouvrier. </div> <div style="text-align: justify; "> En novembre 1972, s’ouvre une grève de plusieurs semaines à l’usine de L’Argentière. Les ouvriers demandent une reconnaissance de leur métier par une hausse des salaires et une spécialisation des tâches. Une concertation active est réclamée dans le travail en associant les ouvriers aux discussions et décisions interne relatives au fonctionnement de l’usine.</div> <div style="text-align: justify; "> La direction arrête une partie de la production (74 cuves d’électrolyse) au début du mouvement de grève. Elle affirme vouloir casser la grève par ce moyen d’action tandis que les ouvriers l’accusent d’instrumentaliser le mouvement pour mettre en place une période de chômage technique nécessaire à la modernisation des ateliers de fabrication.</div> <div style="text-align: justify; "> Toutefois, ce mouvement de grève aboutit à plusieurs réussites pour les ouvriers de L’Argentière. Ils obtiennent un décloisonnement des services de l’usine, la mise en place de conseils d’ateliers et de réunions de service.</div> Après mai 1968, les ouvriers du groupe Pechiney Ugine Kuhlmann portent des revendications autour de la reconnaissance du monde ouvrier. En novembre 1972, s’ouvre une grève de plusieurs semaines à l’usine de L’Argentière. Les ouvriers demandent une reconnaissance de leur ...
22 février 1971	2	Une grève générale est déclarée le 22 février 1971.
mai 1968	21	<div style="text-align: justify; "> Les syndicats de la Confédération générale du travail (CGT) et de la confédération française démocratique du travail (CFDT) défendent des idées différentes en mai 1968. La CFDT maitrise l’occupation de l’usine et l’organisation de la production. Les ouvriers prennent conscience de leur capacité à gérer l’outil de travail en l’absence des chefs et ils le revendiquent. La CGT participe au mouvement de mai 1968 mais elle ne remet jamais en cause le rôle de la hiérarchie ans l’organisation du travail.</div> Les syndicats de la Confédération générale du travail (CGT) et de la confédération française démocratique du travail (CFDT) défendent des idées différentes en mai 1968. La CFDT maitrise l’occupation de l’usine et l’organisation de la production. Les ouvriers prennent conscience ...
1966	1	<div style="text-align: justify; "> Après la réunion paritaire de la Compagnie Pechiney, le 9 mars, les directeurs d’usines refusent l’allègement des heures de travail demandé par les ouvriers de l’ensemble des usines d’aluminium en France. En Maurienne, un tract commun à toutes les usines appelle à la grève générale. Elle se déroule le 24 mars.</div> Après la réunion paritaire de la Compagnie Pechiney, le 9 mars, les directeurs d’usines refusent l’allègement des heures de travail demandé par les ouvriers de l’ensemble des usines d’aluminium en France. En Maurienne, un tract commun à toutes les usines appelle à la grève ...
30 novembre 1938	1	<div style="text-align: justify; "> Le 30 novembre 1938, une journée de grève nationale est lancée à l’appel de la CGT pour demander l'abrogation du décret-loi Daladier qui remet en cause les acquis des accords Matignon de 1936. L’appel est très peu suivi dans les usines de la Compagnie des produits chimiques et électrométallurgiques Alais, Froges et Camargue (AFC) à l’exception de l’Argentière où 41 ouvriers font grèves. Ils sont immédiatement licenciés. La plupart sont réembauchés à l’exception des meneurs. </div> Le 30 novembre 1938, une journée de grève nationale est lancée à l’appel de la CGT pour demander l'abrogation du décret-loi Daladier qui remet en cause les acquis des accords Matignon de 1936. L’appel est très peu suivi dans les usines de la Compagnie des produits chimiques et ...
7 juillet 1936	11	<div style="text-align: justify; "> En 1936, les ouvriers mobilisés sont représentés par la Confédération générale du travail (CGT) qui détient alors le monopole syndical à l’Argentière.</div> <div style="text-align: justify; "> Le mouvement débute le 26 juin à l’usine de l’Argentière alors que les ouvriers refusent le contrat collectif fondé sur les augmentations des accords de Matignon et déposent un cahier de revendications jugé inacceptable par le directeur Ollivier. Le 1er juillet les ouvriers présentent un nouveau cahier plus modéré. Le directeur Ollivier accepte de discuter et fait des contre propositions. Le 7 juillet, les ouvriers maintiennent leur cahier de revendications et démarre la grève. Le 10 juillet alors que la tension culmine, le préfet intervient et obtient l’évacuation de l’usine suivie d’une discussion. Un accord est signé le 17 juillet aboutissant à une augmentation des salaires de 22 %.</div> En 1936, les ouvriers mobilisés sont représentés par la Confédération générale du travail (CGT) qui détient alors le monopole syndical à l’Argentière. Le mouvement débute le 26 juin à l’usine de l’Argentière alors que les ouvriers refusent le contrat collectif fondé sur ...
12 avril 1924	11	<div style="text-align: justify; "> La promesse de la part de la direction de l’usine d’une nouvelle augmentation des salaires ne vient pas. Le 8 avril 1924, les ouvriers de l’usine de L’Argentière reprennent la grève et demandent une augmentation des salaires et le retour à 5 cuves par cuviste. Le 12 avril, la direction répond négativement à l’ensemble des revendications avancées. Le même jour une délégation d’ouvriers est reçue par le directeur Ferrand qui se déclare incompétent. C’est en fait le Comité directeur, et plus particulièrement l’administrateur délégué Louis Marlio qui supervise le mouvement. Cette décision entraîne une mobilisation forte des ouvriers : 350 sur 450 se mettent en grève.</div> <div style="text-align: justify; "> La direction ne fait aucune concession sur l’augmentation des salaires, cependant, après l’intervention du préfet le 20 avril, elle renonce à la réorganisation du travail des cuvistes. Echaudée par la succession de grèves depuis 1919, la direction renvoie 80 grévistes immédiatement après la cessation de la grève afin de rétablir son autorité.</div> La promesse de la part de la direction de l’usine d’une nouvelle augmentation des salaires ne vient pas. Le 8 avril 1924, les ouvriers de l’usine de L’Argentière reprennent la grève et demandent une augmentation des salaires et le retour à 5 cuves par cuviste. Le 12 avril, la ...
16 juin 1923	1	<div style="text-align: justify; "> Suite à l’application de la loi de 1919 sur la réduction du temps de travail, la direction de l’usine de l’Argentière prévoit de confier une cuve supplémentaire à chaque cuvistes. Les ouvriers demandent une augmentation de salaire de 30% et une augmentation du tarif des heures supplémentaires. Le 16 juin 1923, ils refusent de prendre leur poste. La direction accorde une augmentation de 1 Franc et 50 centimes de l’heure mais maintient la réforme du travail des cuvistes. Elle promet une deuxième campagne d’augmentation des salaires.</div> Suite à l’application de la loi de 1919 sur la réduction du temps de travail, la direction de l’usine de l’Argentière prévoit de confier une cuve supplémentaire à chaque cuvistes. Les ouvriers demandent une augmentation de salaire de 30% et une augmentation du tarif des heures ...
24 juin 1919	3	<div style="text-align: justify; "> L’année 1919 est marquée par l’application de la loi sur la journée de travail de 8 heures. Les mois suivants, les ouvriers de toutes les usines de la Société électrométallurgique française (SEMF) réclament une hausse des salaires pour pallier à la surcharge de travail engendré par le passage à la journée de 8 heures de travail. À l’usine de L’Argentière, les ouvriers entament une grève générale de 3 jours, du 24 au 26 juin 1919. La direction de l’usine ne cède pas et les ouvriers cessent la grève sans qu’aucune revendication n’ait abouti. </div> <div> </div> L’année 1919 est marquée par l’application de la loi sur la journée de travail de 8 heures. Les mois suivants, les ouvriers de toutes les usines de la Société électrométallurgique française (SEMF) réclament une hausse des salaires pour pallier à la surcharge de travail ...

Iconographie sur l'usine

Notice n° : 35
par : Nugues, Julie
Mise à jour : 2017-01-18