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Nom du site : Usine de Saint-Jean-de-Maurienne

Technologie au démarrage de l’activité aluminium (1907) :
Cuves à anodes précuites à plongée centrale (entre 4 000 A et 20 000 A)

Technologie actuelle (2012) :
Cuves à anodes précuites à plongée centrale et à alimentation continue (entre 175 000 A et 300 000 A)

Autres technologies employées :
Cuves à anodes Söderberg à goujons verticaux (entre 27 000 A et 100 000 A)

Commentaires sur les évolutions technologiques du site :

Les premières années d’exploitation de l’usine se caractérisent par l’utilisation de la technologie Hall, en service à  l’usine de Calypso depuis 1905. 5 séries de cuves à anodes précuites à plongée centrale archaïques de 12 000 A sont installées entre 1907 et 1909.

	En 1913, la technologie Hall est abandonnée pour la technologie Héroult, moins gourmande en énergie. En 1920, deux séries de 12 000 A sont remplacées par une série expérimentale -22 000 A - de cuves à anodes précuites à plongée centrale archaïques de 22 000 A en forme de « bateau ». En 1923, toutes les séries de cuves ont adopté ce modèle en forme de « bateau ».

	En 1928, l’ensemble des séries de cuves « bateau » est remplacé par des cuves à anodes  précuites à plongée centrale classiques. Trois séries de 22 000 A et une série de 12 000 A sont en fonctionnement. L’énergie produite grâce aux grands barrages, notamment celui de Bissorte, permet d’augmenter l’intensité des cuves. Entre 1934 et 1940,  3 séries de cuves à anodes précuites à plongée centrale de 22 000 A sont augmentées à 50 000 A et deux nouvelles séries de 50 000 A sont construites.

	Le piquage latéral est conçu en 1949. En 1951, suite à des essais convaincants, une nouvelle série constituée de cuves à anodes précuites à plongée périphérique de 90 000 A est installée. Des phénomènes magnétiques déstabilisent la marche des cuves. Les améliorations successives aboutissent en 1954 à un repositionnement des cuves en travers du hall d’électrolyse, annulant les effets magnétiques.

	En avril 1952, la série A accueille les 60 premières cuves à anodes Söderberg à goujons verticaux de 90 000/100 000 A. Les résultats son progressivement améliorés, l’effectif des cuves est porté à 156 en 1956.

	En 1971, une série expérimentale de 20 cuves à anodes Söderberg à goujons verticaux de 125 000 A est installée, permettant dès 1975 la construction et l’exploitation de la série E, constituée de 60 cuves.

	En 1978, les innovations autour des cuves précuites se poursuivent avec l’installation de la série F constituée de 60 cuves à anodes précuites à plongée périphérique  de 175 000 A, accolée à la série de cuves à anodes précuites à plongée périphérique de 90 000 A.

	En 1982, Pechiney Ugine Kuhlmann accepte le « Plan Rebond » défini avec l’État pour Saint-Jean-de-Maurienne. L’usine est complètement rénovée. Quatre nouveaux prototypes de cuves à anodes précuites à plongée centrale et à alimentation continue de 280 000 A démarrent. La série F est prolongée à 120 cuves de 100 000 A. Simultanément, la série A de cuves à anodes Söderberg à goujons verticaux et son prolongement, la série expérimentale E, sont arrêtées. La série de cuves à anodes précuites à plongée périphérique de 90 000 A est conservée.

	En 1986, les cuves à anodes précuites à plongée centrale et à alimentation continue de 280 000 A de la nouvelle série G démarrent tandis que la dernière série de cuves à anodes précuites à plongée périphérique de 90 000 A est arrêtée.

	La série F  est arrêtée en 2008.  La série G est l’unique série en activité en 2012.

	Source principale

	BOCQUENTIN, Jacques, Monographie technique de l'usine de Saint-Jean-de-Maurienne [Etude]. Paris, Institut pour l’histoire de l’aluminium, 1987. 28 p. (IHA, cote : IHA-TA-009.06)

Les premières années d’exploitation de l’usine se caractérisent par l’utilisation de la technologie Hall, en service à l’usine de Calypso depuis 1905. 5 séries de cuves à anodes précuites à plongée centrale archaïques de 12 000 A sont installées entre 1907 et 1909. En 1913, la technologie Hall est abandonnée pour la technologie Héroult, moins gourmande en énergie. En 1920, deux séries de 12 000 A sont remplacées par une série expérimentale -22 000 A - de cuves à anodes précuites à plongée centrale archaïques de 22 000 A en forme de « bateau ». En 1923, toutes les séries de cuves ont adopté ce modèle en forme de ...

Iconographie sur l'usine

Notice n° : 46
par : Piquet, Jenny
(Institut pour l'histoire de l'aluminium)
Mise à jour : 2014-12-09

site : Wag Interactive