En 1892, la Société électrométallurgique française (SEMF) acquiert les droits d’une chute sur l’Arc d’une hauteur de 83 mètres ainsi que des terrains en aval de Modane, pour y édifier la centrale et l’usine de production d’aluminium de La Praz.
Le Conseil d’administration de la Société décide d’abord de n’utiliser que la partie inférieure de la chute, sur 39 mètres, avec des ouvrages hydrauliques limités à 9 m3/s. Le matériel hydroélectrique comprend alors une turbine de 250 chevaux, une dynamo de 4 500 A et deux dynamos unipolaires.
La centrale est alimentée par une conduite forcée de 2 mètres de diamètre et de 1 120 mètres de long épousant le tracé de la Route nationale. De nombreuses retouches s’avèrent nécessaires par la suite.
Lors des travaux d’agrandissement de 1894, des dynamos sont ajoutées en ...